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Union Communiste

22 mars 2010

Qu'est ce qu'être communiste?

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Qu'est-ce qu'être communiste? Qu'est ce qu'être bolchevik?

Etre communiste, c'est : 

Affirmer sa conviction que ce n’est pas dans l’entente avec le patronat, avec les dirigeants politiques, mais que c’est contre eux que les travailleurs peuvent se protéger de la crise de l’économie capitaliste.

Affirmer que le seul moyen efficace de vaincre le chômage, c’est d’interdire les licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution de salaire, et financer cela par des prélèvements sur les profits des entreprises et sur la fortune des plus riches.

Affirmer que ce sont les dirigeants actuels de l’économie qui ont conduit celle-ci à la crise et que c’est à eux, et à eux seuls, d’en payer le prix.

Affirmer, face à la spéculation financière qui a recommencé pire qu’avant, que la seule façon d’empêcher les banquiers de provoquer une nouvelle crise financière, c’est de les exproprier sans indemnité ni rachat. Si l’économie a besoin des banques, elle n’a pas besoin des banquiers. Il faut soumettre l’activité bancaire au contrôle de la population. Et, bien sûr, il faut récupérer les sommes fantastiques que l’État a mises à leur disposition, afin de les consacrer à la création d’emplois par l’État dans les hôpitaux, l’Éducation nationale, les transports publics et à un service public chargé de construire le million de logements qui manquent pour loger les trois millions de mal-logés et de sans-logis de ce pays.

Affirmer que les propriétaires et les actionnaires des entreprises et des banques sont trop irresponsables pour qu’on leur laisse la direction exclusive de l’économie. Le seul moyen d’empêcher une débâcle plus grave encore est de soumettre les entreprises au contrôle de la population. En conséquence, il faut lever le secret des affaires, le secret bancaire, le secret industriel, afin que tout un chacun, mis au courant des mauvais coups préparés par la direction d’une entreprise, puisse les rendre publics, les dénoncer et permettre à la population d’être en meilleure situation pour réagir.

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22 mars 2010

Le Front National, au service du patronat

Les candidats du Front National se déchaînent contre les travailleurs immigrés. Ils choisissent de s’en prendre aux victimes plutôt qu’aux bourreaux.

Car contre les patrons licencieurs, véritables responsables de l’insécurité sociale, ils n’ont rien à dire.

Eux aussi, comme les partis de gouvernement, veulent subventionner les entreprises. Eux aussi veulent laisser les patrons licencier.

Le Front National : une variante xénophobe de larbins du grand patronat.

21 mars 2010

Très chers élus…

À la différence des fonctions de conseiller municipal, souvent peu rémunérées, celles de conseiller régional donnent droit à une indemnité variant selon la région entre 1 496 et 2 618 euros par mois, pour une dizaine de réunions par an, tout au plus ! Les vice-présidents touchent 40 % de plus. Et le président, 5 424 euros par mois. On comprend que certains s’accrochent à leur siège.

Pour permettre à des travailleurs de pouvoir occuper des postes électifs, rémunérer ceux-ci à un salaire d’ouvrier qualifié a été l’une des premières revendications du mouvement ouvrier, au XIXe siècle. Pour ceux qui sont en haut de l’échelle, on est manifestement bien au-delà !

21 mars 2010

Des mesures qui s’imposent

Une poignée de grandes banques et de fonds spéculatifs s’acharnent sur les États les plus faibles de la zone euro. Ils spéculent sur les titres de dettes de ces États sans tenir aucun compte des conséquences sur la société, du moment que cela leur rapporte.

Aucun État n’est prêt à exercer le moindre contrôle sur ces prédateurs, car ils sont tous à leur service, celui de la bourgeoisie. Seule la population pourrait exercer sur eux un contrôle efficace.

Le seul moyen d’arrêter cette spirale vers la catastrophe serait en fin de compte de les exproprier sans aucune indemnité. Au lieu de servir à la spéculation au profit de quelques-uns, l’argent pourrait être utilisé pour créer des biens utiles, offrir des services publics efficaces et créer des emplois en nombre.

21 mars 2010

Des services publics livrés au privé

Le gouvernement vient de faire voter la transformation de La Poste en société anonyme. Il jure ses grands dieux qu’elle ne sera pas privatisée. Mais la même promesse avait été faite pour EDF qui a été finalement été « mariée » à Veolia… Un peu avant, GDF l’avait été à Suez.

L’État privatise les entreprises publiques pour le plus grand bonheur des capitalistes. En effet, ceux-ci peuvent profiter d’entreprises déjà performantes dont les infrastructures ont été réalisées grâce à l’argent public. Ils n’ont donc plus qu’à encaisser les bénéfices sans avoir rien investi.

Ne cherchons pas plus loin les parasites !

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21 mars 2010

la lutte continue

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21 mars 2010

Le communisme

Nous sommes communistes. Pour débarrasser la planète de la misère grandissante, des crises économiques à répétition et des guerres, il n’y a pas d’autre solution que d’en finir avec les causes profondes de ces maux : le système capitaliste.

Aujourd’hui, l’économie est aux mains d’une petite minorité de possédants. Pour la mettre au service de la population, il faut leur arracher les moyens de production et les collectiviser pour les faire fonctionner sous le contrôle de la population. Le communisme, c’est un système économique débarrassé de la propriété privée, de la concurrence, de la recherche du profit individuel. Un système économique où la population peut décider collectivement de ce qu’il faut produire et comment il faut le produire pour préserver aussi bien la planète que les êtres humains.

Cela impliquera donc de parvenir au meilleur équilibre possible entre les ressources humaines et naturelles dont nous disposons, et les besoins essentiels de l’humanité : alimentation, logement, santé, éducation, etc. Et, à la différence de la répartition à laquelle procède le capitalisme, de façon profondément inégale, anarchique, aveugle, une société communiste planifiera tant la distribution des biens de consommation que la production et l’exploitation des ressources.

Cette planification permettra d’en terminer avec les crises qui secouent périodiquement l’économie mondiale. Elle ne signifiera pas, tant s’en faut, la fin du progrès technique et scientifique, mais permettra que celui-ci profite effectivement à tous, et non à une petite minorité.

La suppression de la propriété privée des moyens de production entraînera à plus ou moins long terme aussi la disparition des différentes classes sociales (bourgeoisie, prolétariat…). Une société communiste sera donc fondée sur d’autres rapports entre les êtres humains, non seulement sans que certains peuples en dominent d’autres, mais elle sera également débarrassée du racisme, du sexisme et de toutes les formes d’oppression qui caractérisent la société capitaliste.

Le communisme sera mondial ou ne sera pas. Il s’appuiera en effet sur les ressources techniques et naturelles de toute la planète, sur ce que chaque région du monde a de plus avancé. Les États-nations, avec leurs rivalités économiques, leurs rapports de domination, voire leurs guerres, n’auront plus lieu d’être. Comme le disait Karl Marx pour expliquer ce changement, « le gouvernement des hommes cèdera la place à l’administration des choses ».

Être communiste, c’est donc rester confiants dans l’avenir de l’humanité. « La vie est belle. Que les générations futures la nettoient de tout mal, de toute oppression et de toute violence, et en jouissent pleinement » (Léon Trotsky, 1940).

21 mars 2010

Leur république n’est pas celle des travailleurs

lundi 11 janvier 2010

La mort de Philippe Séguin a donné lieu à un festival d’éloges, pour expliquer que c’était un “vrai républicain”, formulé par des gens qui se prétendaient aussi des “vrais républicains”. Encore heureux que parmi les hommes qui gouvernent le pays, personne n’ose se prétendre royaliste ou bonapartiste ! Mais qu’est-ce que ça veut dire aujourd’hui républicain, dans un pays où toutes les décisions politiques sont prises en fonction des seuls intérêts d’une petite minorité de gros possédants ? Que signifient les prétendues valeurs de la république dont on nous rebat les oreilles ? Qu’est ce que la liberté, l’égalité et la fraternité, en dehors de trois mots vidés de leur sens gravés sur tous les bâtiments publics ? Où est la liberté pour ceux que la simple décision d’un conseil d’administration peut transformer en chômeurs, peut priver par voie de conséquence de leur maison, peut briser la famille, et tout cela dans le seul but de permettre aux actionnaires de continuer à encaisser des dividendes aussi plantureux malgré la crise ? Où est l’égalité quand l’État distribue des milliards aux grandes entreprises (et à leurs actionnaires) et déclare qu’il n’est pas possible d’augmenter le Smic de plus de 0,5 % sur l’année ? Où est la fraternité quand des hommes meurent de froid sur des trottoirs gelés, parce qu’il y aurait en France, selon la fondation Abbé Pierre, 100.000 sans-abri et 3,5 millions de très mal logés, alors que la presse annonce fièrement que pour 20 000 à 40 000 euros la semaine, on peut désormais louer une suite dans un cinq étoiles à Courchevel ?

En réalité, république, démocratie, liberté, égalité, fraternité ne sont dans notre société que des mots slogans, destinés à camoufler les vrais rapports sociaux, l’oppression et l’exploitation de la grande majorité de la population par une petite minorité de richards.

Parce que, tant qu’à évoquer les “valeurs de la république”, pourquoi ne pas se référer à celles que défendaient les hommes de la révolution française qui ont fait vivre cette république ?

Ils ne se posaient pas de problème métaphysique sur “l’identité nationale”. Pour les révolutionnaires de 1793, tous ceux qui travaillaient en France devaient être considérés comme des citoyens français et jouir de tous les droits qui s’attachaient à cela, c’est-à-dire le droit d’élire et d’être élus.

Bien sûr, les possédants de l’époque ne voyaient pas d’un bon oeil que tous les citoyens, les pauvres comme les riches, aient un même droit à la parole. Et quand la vague révolutionnaire est retombée, ils se sont empressés d’arracher ses conquêtes au peuple. Ils ont institué le suffrage censitaire, qui réservait le droit de vote à ceux qui payaient suffisamment d’impôts, c’est-à-dire aux riches. Ils ont remis des rois sur le trône.

Mais la grande masse des travailleurs, qui était restée attachée aux conquêtes de la révolution, souhaitait le retour à la république, mais pas à n’importe quelle république. Elle voulait la “sociale”, la république sociale, celle qui ferait cesser l’oppression et l’exploitation dont étaient victimes les classes populaires.

Il a fallu attendre plus d’un demi-siècle après la révolution française pour voir réapparaître le suffrage universel. Mais un suffrage universel pipé, parce que les possédants ont appris à fabriquer des systèmes électoraux qui réservent pour l’essentiel l’accès aux assemblées élues aux représentants de la bourgeoisie. Oh, il n’y a plus de suffrage censitaire, mais pour se présenter aux élections à égalité des chances, il faut disposer de moyens financiers considérables. Il n’y a plus de suffrage censitaire, mais des millions de travailleurs sont écartés du droit de vote parce qu’ils n’ont pas de carte d’identité française. Et quand un ministre de Sarkozy, l’expulseur Besson, pour se donner l’air “démocrate”, murmure qu’il serait favorable aux droits de vote pour les travailleurs immigrés, c’est pour ajouter que c’est seulement pour les élections locales, pas avant dix ans, et que cela poserait bien des problèmes.

Leur république n’est vraiment pas la nôtre. Et pour construire la république des travailleurs, ce n’est pas sur le bulletin de vote qu’il faut compter.

Arlette Laguiller

21 mars 2010

Après les régionales, la crise continue, la nécessité de stopper les attaques patronales aussi

mardi 16 mars

Le Parti Socialiste sort donc gagnant du premier tour des élections régionales. Sa stratégie a été de tout miser sur la déconsidération de Sarkozy et du gouvernement, sans s’engager sur quoi que ce soit de concret concernant les problèmes essentiels du monde du travail : les licenciements et la dégradation du pouvoir d’achat. Cette stratégie a été payante. La politique du gouvernement grossièrement en faveur des plus riches, ses attaques contre les services publics, des hôpitaux à l’Éducation nationale en passant par la Poste, ont remobilisé l’électorat des grands partis de gauche sans que cette mobilisation soit compensée par celle de l’électoral de droite, déçu par Sarkozy et dont une partie se tourne de nouveau vers le Front National.

L’abstention a été cependant particulièrement forte, et pas seulement à droite. Une partie importante de l’électorat populaire, dégoûtée par le jeu politique, a préféré marquer son opposition à Sarkozy et à sa politique en s’abstenant, plutôt que de cautionner le Parti Socialiste.

Malgré les discours des ministres racontant à la télévision que, vu le nombre des abstentions, ces élections ne comptent pas pour tirer une conclusion nationale, il s’agit bel et bien d’un désaveu de Sarkozy et de sa politique.

Ce succès du Parti Socialiste et la possibilité qu’il conquière la direction de la quasi-totalité des régions ne constituent cependant en rien un renforcement de la position des classes populaires. La promesse du Parti Socialiste de faire des conseils régionaux un contre-pouvoir face au gouvernement de droite est ridicule. Non seulement le pouvoir des conseils régionaux est dérisoire par rapport à celui du pouvoir central, mais, surtout, les uns comme l’autre se placent sur le terrain de la classe capitaliste et en défendent les intérêts. Pas une fermeture d’entreprise n’a été empêchée ni par un conseil régional, ni par le gouvernement. Les uns comme l’autre sont, en revanche, des pourvoyeurs de subventions pour les entreprises de leurs sphères d’autorité respectives.

Lutte Ouvrière n’a participé à aucune tractation, à aucun marchandage, avant le premier tour et n’y participera pas après. Elle ne donne aucune consigne de vote. Nos électeurs n’ont pu exprimer leur véritable choix que lors du premier tour où nous étions présents. Au deuxième tour, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Les uns, en ne prenant pas part à cette deuxième élection qu’est le deuxième tour et où leur opinion n’est plus représentée. Les autres, en accordant leur vote à une liste de gauche. Mais nous avons confiance dans le fait que les uns comme les autres se retrouveront dans les luttes futures. Ce sont elles qui comptent, pas le nombre de bulletins dans les urnes.

Car les élections régionales finies, la crise continue et s’aggrave. Et, avec elle, s’aggravent les attaques du patronat et du gouvernement pour récupérer, sur le dos des classes populaires, de quoi préserver les revenus et la fortune de la grande bourgeoisie. Si les travailleurs refusent d’être poussés vers la pauvreté, ils seront amenés à réagir.

Les objectifs que Lutte Ouvrière a cherché à populariser pendant cette campagne électorale restent entièrement d’actualité. Contre le chômage, il faut imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution des salaires. Contre la spéculation et la répétition des crises financières, il faut exproprier les banques. Contre la recherche irresponsable du profit par la classe capitaliste, il faut lui enlever le monopole du pouvoir sur les entreprises en les soumettant au contrôle de leurs travailleurs et de la population, en commençant par la suppression du secret industriel, du secret bancaire, du secret des affaires !

Lutte Ouvrière remercie celles et ceux qui ont voté pour ses listes. C’est une petite minorité, mais une minorité qui a montré, par ses bulletins de vote, qu’elle ne fait pas confiance au jeu politique institutionnel, qu’elle n’attend rien de l’alternance, à la tête de l’État comme des régions, de deux coteries politiques qui, une fois aux affaires, mènent toutes les deux la même politique en faveur de la grande bourgeoisie. Une minorité qui est consciente que le rapport de forces qui compte pour l’avenir n’est pas celui entre majorité et opposition au conseil régional ou au parlement, mais celui entre le grand patronat et la classe des exploités, et que seule la lutte collective des exploités peut inverser ce rapport des forces. Par cette conscience, cette minorité est susceptible de jouer un rôle important dans les grèves, les manifestations, les luttes à venir.

Arlette Laguiller

20 mars 2010

Vive la lutte des travailleurs sans papiers !

Depuis octobre 2009, des milliers de travailleuses et travailleurs sans papiers se sont mis en grève en Île-de-France, dont 400 travailleuses effectuant des aides à domicile chez des particuliers. Plus de 2 000 entreprises sont touchées par cette grève.

Les grévistes réclament une circulaire pour clarifier et harmoniser les critères de régularisation par le travail, afin que cesse l’arbitraire des préfectures. La circulaire d’Éric Besson, ministre de l’Immigration, n’a fait qu’ériger des barrières discriminatoires telles que seuls 500 à 1 000 salariés sans papiers pourraient être régularisés...

La grève des travailleurs et travailleuses sans papiers doit avoir le soutien de tous.

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